Enjeux énergétiques: le déni politique

M. Christian Jacques est consterné par le manque de considération des élus et des gens d’influence de notre société quant aux préoccupations et aux attentes exprimées par les scientifiques et les citoyens sur les enjeux énergétiques. En outre, par le projet de loi 106, le gouvernement ouvre grande la porte à la filière du gaz de schiste au Québec.Enjeux énergétiquesLe déni politiquePar où commencer ? Les citoyens font des pieds et des mains pour se faire entendre lors de consultations publiques de tous acabits (Évaluation environnementale stratégique provinciale, consultations publiques de la CMM sur Énergie Est, BAPE avorté au sujet d’Énergie Est au printemps 2016, Office National de l’Énergie), et j’en passe.Les citoyens participent aux nombreuses manifestations publiques contre tous ces projets d’expansion de l’exploitation d’hydrocarbures. Ils tentent tant bien que mal d’entretenir les contacts avec leurs politiciens locaux. Ces citoyens planifient, organisent et participent à d’innombrables conférences d’information au sujet de ces malheureux projets destructeurs de vie provenant du siècle passé, tout en mettant de l’avant les solutions d’avenir.Néanmoins, nos gouvernements (j’inclus tous les paliers) continuent de faciliter ces projets en maintenant des contacts réguliers avec les nombreux lobbyistes grassement payés par l’industrie tout en évitant de prendre sérieusement en compte les préoccupations des scientifiques et des citoyens conscientisés qui seront touchés par les désastres à venir. En outre, par le projet de loi 106, le gouvernement provincial ouvre la porte (je dirais plutôt une porte de grange) au retour en force et définitif de la filière du gaz de schiste au Québec.Camouflées sous d’habiles manoeuvres politiques, les intentions de certains politiciens et autres gens d’influence de tous horizons sont d’entretenir le statu quo, et même de favoriser l’expansion de ces projets fossiles, tout en détournant le débat à l’aide d’arguments très discutables.Sous leur image publique savamment léchée, ces gens jouent du coude afin de promouvoir leurs intérêts. Sachez, mesdames et messieurs, que nous saurons nous ajuster. Les luttes judiciaires ne font que commencer. Nous, qui constituons le peuple, verrons à défendre l’air, l’eau, la terre directement mis en danger. Gens d’influence, acteurs de la vie politique conscients des enjeux et prêts à prendre une part active à la transition énergétique, levez-vous; il est venu le temps de prendre votre place!!Christian JacquesRepentignyLe 28 juillet 2016

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LETTRE OUVERTE AU PREMIER MINISTRE DU QUÉBEC - Projet de loi no 106 : le développement de la filière des hydrocarbures au Québec, c’était non, c’est non, ça restera non.

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