COMMUNIQUÉ - Ensemble pour l'avenir durable du Grand Gaspé appuie la décision des communautés autochtones de s'opposer catégoriquement à l'utilisation de la stimulation chimique et la fracturation hydraulique sur leurs territoires.
Par Lise Chartrand, présidente et porte-parole d'Ensemble pour l'avenir durable du Grand GaspéÀ la suite de la conférence de presse de vendredi, le 7 octobre, (1) au cours de laquelle les communautés de Gespeg, Listuguj et Gesgapegiag, appuyées par les Nations Innus de Mingan et les Malécites de Viger, ont annoncé leur opposition catégorique à la stimulation chimique et à la fracturation hydraulique sur la péninsule gaspésienne, sur l'île d'Anticosti ainsi que sur le centre et le nord du Nouveau-Brunswick, le groupe citoyen Ensemble pour l'avenir durable du Grand Gaspé annonce qu'il appuie cette décision et qu'il sera à leurs côtés s'ils décidaient d'occuper les sites de forage, tel que le mentionne la Cheffe Manon Jeannotte qui dénonce particulièrement les travaux envisagés par Pétrolia aux puits n°1 et 2. (2)En effet, tout récemment, l'entreprise Pétrolia annonçait qu'elle envisageait la possibilité d'utiliser la fracturation hydraulique et/ou la stimulation chimique pour optimiser le rendement des puits 1 et 2 à Haldimand, ce qui a eu l'effet d'une bombe à travers le Québec. L'entreprise devrait, selon les experts et les citoyens engagés dans cette lutte qui perdure depuis 5 ans, quitter les lieux. Les risques relatifs à l'exploration et à l'exploitation du site Haldimand ont été soulevés à maintes reprises et de s'acharner ainsi à vouloir continuer d'opérer, si près des maisons, va à l'encontre du respect des populations et de leur environnement. La firme Savaria, quant à elle, avait produit un avis professionnel pour la Ville de Gaspé et pour le groupe citoyen comme quoi, même sans fracturation hydraulique, les populations habitant à proximité du forage étaient exposées à des risques inutiles.Tous les habitants de la Côte est et tous les écosystèmes de notre région ont les mêmes droits qu'ailleurs au Québec. Et, par la présente le comité rappelle qu'il n'a rien reçu au sujet du 20 000 $ nécessaire pour les analyses de puits de citoyens prêts à les faire faire. Aussi, le comité redemande à la Ville ou à Gaétan Lelièvre, député péquiste, de déposer une requête en vertu de l'article 304 de la loi sur les Mines, pour demander l'arrêt de ces travaux vu qu'il en va de l'intérêt public.
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(1) http://ici.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2016/10/07/002-micmac-gaspesie-hydrocarbures-petrole-annonce.shtml(2) http://ici.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2016/09/08/015-petrolia-haldimand-puits-un-deux-quatre-exploration.shtml