L’Accord « de la dernière chance » est signé
Le 11 décembre 2015, les 195 États réunis à Paris ont accepté un accord « historique » sur la réduction des émissions des gaz à effet de serre (GES), au terme de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, la COP21. Considéré comme une énorme victoire par plusieurs, l’accord s’avère au contraire décevant pour d’autres puisque les cibles que se sont fixées les pays du monde pour le moment ne permettront de limiter l'augmentation de la température moyenne qu'à environ 3 degrés Celsius par rapport à l'ère pré-industrielle.Chose certaine, l’accord de Paris, c’est « un début, et non la fin », comme l’a déclaré le ministre des Affaires étrangères du Canada Stéphane Dion. C’est aussi, pour le Canada et le Québec, un engagement éminemment public, sur la scène internationale. À nous de nous en servir pour obliger nos gouvernements à la cohérence et infléchir le cours des choses dans le sens désiré.Le texte de l’Accord de Paris« Convention-cadre sur les changements climatiques », 12 décembre 2015Quelques-uns des innombrables reportages sur le sujet :
Radio-CanadaDossier Paris 2015Un accord historique sur le climat est adopté à ParisL'accord de Paris en 6 points« Il faut ramener cet esprit de Paris au Canada », dit Stéphane Dion
Le DevoirL'accord de Paris est adoptéUn accord historique… et insuffisant
Le SoleilUn accord sur le climat «parsemé d'injustices»
La PresseCOP21 : accord historique pour sauver la planète
TVA (Agence France-Presse)195 pays adoptent dans l'euphorie un accord sur le climat
Globe and MailParis climate accord marks shift toward low-carbon economyParis climate talks were about business, not politics
Le MondeDossier COP21
L’HumanitéConcert de louanges et irruptions de critiques autour de l’accord de Paris
Washington PostDossier sur le changement climatique
VidéoNaomi Klein : «Entre les lignes rouges, nous célébrons le monde que nous souhaitons»